termes Intelligence Artificielle franciser: Grand Modèle de Langage ?

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La bataille pour la francisation continue, mais est-elle vraiment nécessaire ?

Vous vous souvenez de l’époque où l’on parlait encore de “courriel” au lieu d’email ? Eh bien, la langue française n’a pas encore dit son dernier mot dans le monde de l’intelligence artificielle ! 😄 La Commission d’enrichissement de la langue française a récemment proposé de nouveaux termes pour remplacer des anglicismes devenus courants dans le domaine de l’IA. Alors, adieu « prompt » et « LLM » (Large Language Model) et bonjour « instruction générative » et « grand modèle de langage » !

La francisation, pourquoi pas ?

Dès qu’une technologie révolutionnaire débarque, l’anglais prend vite le dessus, et l’intelligence artificielle ne fait pas exception. La plupart des termes que nous utilisons quotidiennement dans ce domaine sont directement importés de l’anglais : machine learning, deep learning, AI… 🌍 Mais voilà, la Commission veille et propose des alternatives “made in France”.

C’est ainsi que « prompt », cet ordre qu’on donne à un modèle pour générer du texte ou des images, devient « instruction générative ». Plus chic, non ? Et le célèbre LLM, « Large Language Model », se transforme en GML, « Grand Modèle de Langage ». Ça fait tout de suite plus… académique !

14 nouveaux termes, juste pour vous 📜

Voici quelques autres traductions proposées :

  • Adversarial Machine Learning → « apprentissage antagoniste ».
  • Transfer Learning → « apprentissage par transfert ».
  • Génération automatique d’audio → « AI audio generation ».
  • Génération automatique de texte → « AI text generation ».
  • Génération automatique d’image → « AI image generation ».
  • GML (Grand Modèle de Langage) → « LLM (Large Language Model) ».
  • Instruction générative → « prompt ».
  • Intelligence artificielle générative → « generative AI ».
  • Jeton textuel → « text token ».
  • Modèle à bruit statistique → « diffusion model ».
  • Modèle génératif → « deep generative model ».
  • Modèle préentraîné → « pretrained model ».
  • Transformeur → « transformer ».

Soyons honnêtes : certains de ces nouveaux termes semblent un peu longs et compliqués. « Génération automatique d’image » pour remplacer « AI image generation » ? Vraiment ? 🤔 C’est comme essayer de traduire “smartphone” par “téléphone intelligent” : ça marche, mais qui le dit vraiment ?

Va-t-on vraiment les utiliser ?

Alors, allons-nous vraiment nous mettre à utiliser ces nouveaux termes ? La question reste ouverte. Si « courriel » a réussi à s’imposer dans certains milieux, d’autres termes, comme « bogue » pour bug, sont restés dans l’ombre. L’usage populaire a tendance à s’accrocher aux mots qui sonnent bien et qui sont rapides à dire. Franchement, qui a envie de dire « grand modèle de langage » chaque fois qu’on parle de LLM ? 😅

Les efforts pour protéger la langue française sont louables, mais dans un monde globalisé où l’anglais est omniprésent, il est difficile de résister à l’influence linguistique. Certaines traductions ne font que compliquer les choses, notamment dans des domaines aussi techniques que l’intelligence artificielle, où la précision et la rapidité comptent.

L’anglais a-t-il déjà gagné ?

La vérité, c’est que l’anglais est devenu la lingua franca de la technologie et des sciences. Pourquoi ? Parce qu’il est court, précis et efficace. Par exemple, « machine learning » se comprend immédiatement, alors que « apprentissage automatique » sonne un peu plus vague.

Il y a donc un véritable dilemme : doit-on adopter ces nouveaux termes pour protéger notre langue, ou accepter que certains mots anglais fassent désormais partie du lexique technologique global ? Peut-être la solution se trouve-t-elle quelque part au milieu, dans un équilibre entre modernité et préservation culturelle.

Le juste milieu ?

On peut sourire devant certaines tentatives de francisation, mais après tout, la langue évolue avec ses utilisateurs. Si vous aimez dire « GML » au lieu de « LLM », allez-y ! Mais ne soyez pas surpris si tout le monde continue d’utiliser les versions anglaises.

En fin de compte, la langue est un outil, et ce qui compte, c’est la compréhension et l’efficacité de la communication. Peut-être est-il temps de se détendre un peu sur la question, et d’accepter qu’en matière de technologie, l’anglais et le français doivent coexister.

Qu’en pensez-vous ? Est-ce que vous allez vous mettre à utiliser ces nouveaux termes ou préférez-vous rester fidèle aux anglicismes ? Partagez vos avis dans les commentaires ! 😊

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