400 000 profs formés à l’IA : OpenAI entre en classe

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Oui, vous avez bien lu ! OpenAI s’est associé à l’American Federation of Teachers (AFT) pour créer la National Academy for AI Instruction, une nouvelle aventure sur 5 ans qui vise à former 400 000 enseignants du primaire et du secondaire à l’utilisation de l’intelligence artificielle en classe. C’est l’équivalent d’1 enseignant sur 10 aux États-Unis. Pas mal, non ?

Le but ? Que les enseignants soient non seulement formés, mais aussi moteurs dans l’intégration de l’IA dans leurs pratiques pédagogiques. À l’heure où les élèves posent plus de questions à ChatGPT qu’à leur prof de maths, on comprend vite l’enjeu !

L’IA en classe : amie ou adversaire ?

Selon une étude récente de Gallup, 6 enseignants sur 10 utilisent déjà un outil d’IA et économisent en moyenne 6 heures par semaine. Traduction : plus de temps pour les élèves, moins pour les paperasses.

Mais – car il y a toujours un mais – l’IA en classe pose aussi de grandes questions : comment l’utiliser sans court-circuiter la réflexion des élèves ? Comment éviter le copier-coller généralisé ? Comment rester maître de ses contenus ? D’où l’idée de former en profondeur les enseignants, pas de leur balancer une appli en disant « débrouillez-vous »…

Un campus IA à New York… et au-delà

L’Académie installera son campus principal à New York et prévoit d’essaimer partout aux États-Unis d’ici 2030. Les formations proposées ? Ateliers, cours en ligne et sessions pratiques. Avec une attention particulière portée aux zones scolaires défavorisées.

OpenAI met la main à la poche : 10 millions de dollars (8 M$ en financement direct, 2 M$ en ressources techniques, support engineering, accès à leurs technologies…). Et ils ne sont pas seuls : Microsoft, Anthropic et la United Federation of Teachers soutiennent aussi l’initiative.

Et la France dans tout ça ?

Pas de campus géant façon New York, mais la France avance elle aussi sur l’IA à l’école 📚

Des outils comme Lalilo, Mathia ou Smart Enseigno sont déjà utilisés pour personnaliser les apprentissages dès le cycle 2. Résultat ? Des parcours adaptés, du suivi en temps réel, et un vrai coup de pouce pour les élèves DYS.

Côté formation, la CREIA propose des webinaires pour aider les enseignants à mieux comprendre l’IA. Le projet AI4T (Erasmus+) a même publié un manuel libre pour accompagner les profs dans l’usage pédagogique de ces technologies.

Et des solutions made in France comme Nolej ou Brainstory permettent de créer des cours interactifs en quelques clics, ou de faire réfléchir les élèves avec l’aide d’une IA bien pensée.

Alors, une Académie IA à la française ? Pas encore. Mais les briques sont là. 

Des ressources déjà accessibles

OpenAI n’en est pas à ses débuts dans l’éducation. On retrouve déjà des initiatives comme l’OpenAI Academy, ou ChatGPT for Education, destinées à accompagner les enseignants dans leurs expérimentations et leur montée en compétences.

Et côté accès technique, OpenAI propose des crédits API (en gros, des jetons pour tester gratuitement des outils IA), des intégrations facilitées dans les écoles, et même du support d’ingénierie pour construire des solutions sur mesure. Si ça, ce n’est pas ouvrir la boîte à outils !

Donner le volant aux professeurs

Sam Altman, cofondateur d’OpenAI, n’a pas mâché ses mots :

“Les profs ont changé ma vie. Ce sont eux qui doivent guider la prochaine vague avec l’IA. On est là pour les soutenir.”

Et la présidente de l’AFT, Randi Weingarten, ajoute :

“L’IA ne remplacera jamais le lien humain entre un professeur et ses élèves. Mais bien utilisée, elle peut renforcer l’apprentissage.”

On ne peut qu’applaudir cette posture : confier le pilotage de l’IA à ceux qui connaissent le mieux les élèves, c’est LE bon sens éducatif à l’ère numérique.

Conclusion : l’éducation, super-pouvoir de l’IA ?

Avec ce programme massif, OpenAI et ses partenaires déroulent le tapis rouge pour que les enseignants deviennent les super-utilisateurs de demain dans un monde IA. Et si on commence à rêver d’une déclinaison française, n’oublions pas qu’à notre petite échelle, chaque classe, chaque AVS, chaque orthophoniste peut aussi prendre le train de l’IA… même si c’est juste pour gagner une heure de pause café !

Et vous, vous imaginez comment l’IA en classe pourrait vous faire gagner du temps, stimuler les élèves DYS ou irriguer l’école autrement ? Venez en discuter sous cet article ou sur nos réseaux – vos idées sont toujours une source d’inspiration pour toute la communauté DYSCLICK 🧠

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